Salvador DALI – “Edades de la vida”, litho. 249/300

180,000Fr

Salvador Dalí (1904-1989)
“Edades de la vida” – Signée et numérotée 244/300

Non certifiée – En l’état

L’artiste aurait prononcé cette affirmation célèbre et provocante, « Le surréalisme, c’est moi ! », rayant de la carte tant de personnalités importantes (André Breton, Louis Aragon, Max Ernst, Man Ray…). Dalí a entretenu des liens complexes avec ce groupe jusqu’en 1939, mais partageait avec ses membres une attention accrue au monde psychique, aux images et fantasmes nés des rêves et des peurs. L’artiste refuse l’autocensure et fait appel à des souvenirs, des croyances, souvent crus et liés à son enfance, à sa vie personnelle.

Dans les années 1930, Dalí énonce sa méthode « paranoïaque-critique », conçue à l’aide de sa connaissance de la psychanalyse. Il s’agit de faire librement appel à ses pensées et à ses délires, d’auto-analyser les images obsédantes qui habitent son esprit et surgissent à sa conscience. Rien à voir, donc, avec l’écriture automatique des surréalistes. À l’aide de cette méthode, Dalí réalise ses tableaux les plus célèbres, dont les fameuses Montres molles (le titre véritable est La Persistance de la mémoire, 1931). Il ne faut pas y chercher une représentation réaliste, mais une évocation des temporalités et des lieux par l’usage de symboles qui permettent aussi de traduire des situations intérieures complexes comme le rapport à la sexualité, la peur de la mort…

Dalí cultive dans son œuvre picturale et littéraire de nombreuses obsessions : L’Angélus (1857–1859) de Jean-François Millet, la figure d’Hitler – bien qu’il niait être un sympathisant nazi –, sa femme et muse Gala, la sexualité, le pourrissement … Autant de motifs qui reviennent perpétuellement dans ses toiles.

 Mégalomane, narcissique, dépensier, Dalí s’est créé un véritable personnage à la vie comme à la scène, que Breton surnommait cruellement Avida Dollars. Le peintre catalan aimait vivre entouré et a su diversifier sa production : publication d’ouvrages (La Vie secrète de Salvador Dalí en 1942, Journal d’un génie en 1963…), cinéma, théâtre, création de bijoux, robes et mobiliers… Dalí est partout, jusque dans la publicité dans les années 1960. Exilé aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, l’artiste revient en Europe en 1948 pour se fixer à Portlligat, petit village de pêcheurs sur la côte catalane.

Dans la dernière partie de sa carrière, revenu vers une figuration plus classique, Dalí montre une prédilection pour les thèmes mystiques, l’histoire et la science. Atteint de la maladie de Parkinson, il décède en 1989 à Figueres (quelques années après Gala), non loin du Théâtre-musée Dalí qu’il avait créé à la gloire de son œuvre en 1974.

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Salvador Dalí (1904-1989)
“Edades de la vida” – Signée et numérotée 244/300

Non certifiée – En l’état

L’artiste aurait prononcé cette affirmation célèbre et provocante, « Le surréalisme, c’est moi ! », rayant de la carte tant de personnalités importantes (André Breton, Louis Aragon, Max Ernst, Man Ray…). Dalí a entretenu des liens complexes avec ce groupe jusqu’en 1939, mais partageait avec ses membres une attention accrue au monde psychique, aux images et fantasmes nés des rêves et des peurs. L’artiste refuse l’autocensure et fait appel à des souvenirs, des croyances, souvent crus et liés à son enfance, à sa vie personnelle.

Dans les années 1930, Dalí énonce sa méthode « paranoïaque-critique », conçue à l’aide de sa connaissance de la psychanalyse. Il s’agit de faire librement appel à ses pensées et à ses délires, d’auto-analyser les images obsédantes qui habitent son esprit et surgissent à sa conscience. Rien à voir, donc, avec l’écriture automatique des surréalistes. À l’aide de cette méthode, Dalí réalise ses tableaux les plus célèbres, dont les fameuses Montres molles (le titre véritable est La Persistance de la mémoire, 1931). Il ne faut pas y chercher une représentation réaliste, mais une évocation des temporalités et des lieux par l’usage de symboles qui permettent aussi de traduire des situations intérieures complexes comme le rapport à la sexualité, la peur de la mort…

Dalí cultive dans son œuvre picturale et littéraire de nombreuses obsessions : L’Angélus (1857–1859) de Jean-François Millet, la figure d’Hitler – bien qu’il niait être un sympathisant nazi –, sa femme et muse Gala, la sexualité, le pourrissement … Autant de motifs qui reviennent perpétuellement dans ses toiles.

 Mégalomane, narcissique, dépensier, Dalí s’est créé un véritable personnage à la vie comme à la scène, que Breton surnommait cruellement Avida Dollars. Le peintre catalan aimait vivre entouré et a su diversifier sa production : publication d’ouvrages (La Vie secrète de Salvador Dalí en 1942, Journal d’un génie en 1963…), cinéma, théâtre, création de bijoux, robes et mobiliers… Dalí est partout, jusque dans la publicité dans les années 1960. Exilé aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, l’artiste revient en Europe en 1948 pour se fixer à Portlligat, petit village de pêcheurs sur la côte catalane.

Dans la dernière partie de sa carrière, revenu vers une figuration plus classique, Dalí montre une prédilection pour les thèmes mystiques, l’histoire et la science. Atteint de la maladie de Parkinson, il décède en 1989 à Figueres (quelques années après Gala), non loin du Théâtre-musée Dalí qu’il avait créé à la gloire de son œuvre en 1974.

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