Paul Emile Victor – Dessin à la mine de plomb et feutre signé

437,000Fr

Paul-Emile VICTOR (1907-1995)
COPRAH (1983). Dessin à la mine de plomb et feutre, signé, situé « Bora Bora » et daté 1983 en bas à droite. Titré « Coprah » en bas à gauche. Signature et message personnel à l’arrière de l’encadrement ” A Marcel LAURENT, Bon Noël 1985, P E VICTOR ”
Taille : 53,5/72,2cm. Oeuvre très rare et très recherchée par les collectionneurs.

Premières expéditions au Groenland (1934-1939), Pilote de l’US Air Force (1941-1946), Chef des Expéditions polaires françaises (1947-1976)
Retraite en Polynésie (1976-1995)
Bora Bora où demeure Paul-Émile Victor de 1977 à sa mort.
En 1977, il réalise son second rêve d’adolescent : avec sa femme Colette et leur fils, ils s’installent en Polynésie française sur leur motu, vierge, le Motu Tane (« l’île de l’homme » en langue tahitienne) à Bora-Bora, où il passe sa retraite à rédiger ses mémoires et des articles tout en dessinant beaucoup et en jouant encore, à l’occasion, de son énorme aura médiatique dans des causes diverses, et en recevant le gotha scientifique planétaire de passage dans cette île paradisiaque.
Les 5 et 6 octobre 1982 a lieu à l’hôtel Drouot la vente de sa bibliothèque polaire et de voyages. Le catalogue comporte une intéressante introduction de Paul-Émile Victor expliquant les raisons de la vente : « il n’est guère possible de faire venir mes 125 mètres linéaires de ma bibliothèque polaire » et « raison profonde… je ne veux pas qu’ils aillent se noyer dans une bibliothèque de Musée… ».
En 1987, pour fêter ses 80 ans, il retourne en février en terre Adélie, accompagné de quatre adolescents, son fils de 15 ans et trois étudiants français qui ont gagné un concours organisé par les Explorations polaires françaises et le journal Science et Vie16. Puis, le 5 mai, il pose pour la première fois le pied au pôle Nord avec l’expédition polaire en ULM de Hubert de Chevigny et Nicolas Hulot.
En 1988, sur son île, il est frappé par un accident vasculaire cérébral qui le paralyse à moitié, mais dont il récupère en grande partie.
En janvier 1989 est inauguré le « musée polaire Paul-Émile-Victor » à Prémanon, près des Rousses à 30 km de Saint-Claude, dans le Jura franc-comtois de son enfance, où il effectue de nombreux séjours lorsqu’il est en France. Ce musée fondé avec son ami jurassien Pierre Marc devient en 1998 le « Centre polaire Paul-Émile Victor », qui fermera définitivement ses portes le 31 mars 2016 pour faire place à l’Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor.
Il fut « consul » du royaume d’Araucanie et de Patagonie à Bora-Bora.
Le 7 mars 1995, il meurt sur le Motu Tane à l’âge de 87 ans et, selon ses dernières volontés, est immergé en haute mer avec les hommages de la Marine nationale à bord du bâtiment de transport léger de la classe Champlain, le Dumont d’Urville.
Paul-Émile Victor est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages scientifiques, techniques, de vulgarisation et d’aventures, et de très nombreuses revues et articles. Il obtient le prix de l’Académie française en 1973 pour l’ensemble de son œuvre littéraire, la grand-croix de la Légion d’honneur et le titre de Satrape du Collège de ‘Pataphysique.
Écrivain, dessinateur, protecteur de la nature avant l’heure, homme de cœur, de contact et de communication, “PEV“ (comme l’appellent ses amis) a laissé en héritage – outre un institut polaire et un musée – un état d’esprit, celui qui a guidé sa vie d’explorateur et d’humaniste passionné, ouvert sur le monde et sur les autres. Depuis son plus jeune âge, il a porté et défendu des valeurs telles que :
l’esprit d’équipe, le sens du partage et de l’intérêt général, voire de l’intérêt national, le sens de la responsabilité, personnelle et planétaire, l’intégrité, l’indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques et financiers, la curiosité, l’ouverture, la confiance en l’autre, le sens de la transmission, l’écoute et le soutien aux générations futures…
C’est pour pérenniser sa mémoire, son œuvre, ses convictions et ses valeurs que ses quatre enfants ont créé le Fonds de dotation Paul-Émile Victor, appelé, entre autres, à initier, monter ou soutenir tout projet, sportif ou non, polaire ou non, en concordance avec ces valeurs, fondamentalement humaines.

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Description

Paul-Emile VICTOR (1907-1995)
COPRAH (1983). Dessin à la mine de plomb et feutre, signé, situé « Bora Bora » et daté 1983 en bas à droite. Titré « Coprah » en bas à gauche. Signature et message personnel à l’arrière de l’encadrement ” A Marcel LAURENT, Bon Noël 1985, P E VICTOR ”
Taille : 53,5/72,2cm. Oeuvre très rare et très recherchée par les collectionneurs.

Premières expéditions au Groenland (1934-1939), Pilote de l’US Air Force (1941-1946), Chef des Expéditions polaires françaises (1947-1976)
Retraite en Polynésie (1976-1995)
Bora Bora où demeure Paul-Émile Victor de 1977 à sa mort.
En 1977, il réalise son second rêve d’adolescent : avec sa femme Colette et leur fils, ils s’installent en Polynésie française sur leur motu, vierge, le Motu Tane (« l’île de l’homme » en langue tahitienne) à Bora-Bora, où il passe sa retraite à rédiger ses mémoires et des articles tout en dessinant beaucoup et en jouant encore, à l’occasion, de son énorme aura médiatique dans des causes diverses, et en recevant le gotha scientifique planétaire de passage dans cette île paradisiaque.
Les 5 et 6 octobre 1982 a lieu à l’hôtel Drouot la vente de sa bibliothèque polaire et de voyages. Le catalogue comporte une intéressante introduction de Paul-Émile Victor expliquant les raisons de la vente : « il n’est guère possible de faire venir mes 125 mètres linéaires de ma bibliothèque polaire » et « raison profonde… je ne veux pas qu’ils aillent se noyer dans une bibliothèque de Musée… ».
En 1987, pour fêter ses 80 ans, il retourne en février en terre Adélie, accompagné de quatre adolescents, son fils de 15 ans et trois étudiants français qui ont gagné un concours organisé par les Explorations polaires françaises et le journal Science et Vie16. Puis, le 5 mai, il pose pour la première fois le pied au pôle Nord avec l’expédition polaire en ULM de Hubert de Chevigny et Nicolas Hulot.
En 1988, sur son île, il est frappé par un accident vasculaire cérébral qui le paralyse à moitié, mais dont il récupère en grande partie.
En janvier 1989 est inauguré le « musée polaire Paul-Émile-Victor » à Prémanon, près des Rousses à 30 km de Saint-Claude, dans le Jura franc-comtois de son enfance, où il effectue de nombreux séjours lorsqu’il est en France. Ce musée fondé avec son ami jurassien Pierre Marc devient en 1998 le « Centre polaire Paul-Émile Victor », qui fermera définitivement ses portes le 31 mars 2016 pour faire place à l’Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor.
Il fut « consul » du royaume d’Araucanie et de Patagonie à Bora-Bora.
Le 7 mars 1995, il meurt sur le Motu Tane à l’âge de 87 ans et, selon ses dernières volontés, est immergé en haute mer avec les hommages de la Marine nationale à bord du bâtiment de transport léger de la classe Champlain, le Dumont d’Urville.
Paul-Émile Victor est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages scientifiques, techniques, de vulgarisation et d’aventures, et de très nombreuses revues et articles. Il obtient le prix de l’Académie française en 1973 pour l’ensemble de son œuvre littéraire, la grand-croix de la Légion d’honneur et le titre de Satrape du Collège de ‘Pataphysique.
Écrivain, dessinateur, protecteur de la nature avant l’heure, homme de cœur, de contact et de communication, “PEV“ (comme l’appellent ses amis) a laissé en héritage – outre un institut polaire et un musée – un état d’esprit, celui qui a guidé sa vie d’explorateur et d’humaniste passionné, ouvert sur le monde et sur les autres. Depuis son plus jeune âge, il a porté et défendu des valeurs telles que :
l’esprit d’équipe, le sens du partage et de l’intérêt général, voire de l’intérêt national, le sens de la responsabilité, personnelle et planétaire, l’intégrité, l’indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques et financiers, la curiosité, l’ouverture, la confiance en l’autre, le sens de la transmission, l’écoute et le soutien aux générations futures…
C’est pour pérenniser sa mémoire, son œuvre, ses convictions et ses valeurs que ses quatre enfants ont créé le Fonds de dotation Paul-Émile Victor, appelé, entre autres, à initier, monter ou soutenir tout projet, sportif ou non, polaire ou non, en concordance avec ces valeurs, fondamentalement humaines.

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