Description
Emile BERNARD (1868 – 1941)
Fils d’un industriel du textile, Emile Bernard naît le 28 avril 1868 à Lille, 3 ans avant sa sœur madeleine (née en février 1871). La famille déménage à paris en 1878.
En septembre 1884, Bernard entre à l’atelier Cormon où il rencontre Louis Anquetin (1861 – 1932) et Toulouse-lautrec (1864-1901) avec lesquels il fréquente Montmartre, visite le Louvre, découvres les Impressionnistes et les peintures de Cézanne dans la boutique du Père tanguy. Bernard est exclu de l’atelier Cormon en mars 1886 et quitte paris le 6 avril pour son « voyage à pied » en Normandie et en Bretagne. Il s’arrête pendant 2 mois à la pension de Mme Lemasson à St Briac, puis traverse la péninsule à pied jusqu’à Concarneau où il encontre Emile Schuffenecker (1852-1934) qui lui donne une lettre d’introduction à l’attention de Gauguin. Bernard passe les mois d’août et septembre à Pont-Aven mais a peu de contact avec Gauguin.
Au cours de l’hiver 1886-87, il rencontre Van Gogh à Paris et traverse une période pointilliste. Il fréquente la boutique du père Tanguy où se construit l’avant-garde. En avril 1887, il revisite la Normandie et la Bretagne, passe 2 mois à St Briac où il décore sa chambre à l’auberge de mme Lemasson puis se rend à Pont-Aven. Gauguin et Laval sont alors en Martinique. Il abandonne le pointillisme pour le cloisonnisme élaboré avec Anquetin.
En août 1888, c’est la vraie rencontre avec Gauguin, Bernard est à Pont-Aven avec sa sœur Madeleine. Du point de vue artistique, Bernard et Gauguin se trouvent à un moment charnière de leurs évolutions artistiques. Ils vont tous les 2 vers une simplification synthétique de la représentation d’une idée, d’où va naître le symbolisme de Pont-Aven.
En 1889, il passe l’été à Saint Briac après avoir exposé au café Volpini à Paris avec les peintres du groupe de Pont-Aven.
En 1891, Bernard se brouille définitivement avec Gauguin. La rupture est due à la rancune qu’éprouve Bernard de ne pas avoir reconnue sa part dans la création du symbolisme pictural. Séjour à Saint Briac l’été.
En 1892, il expose au premier salon de la Rose+Croix et admire de plus en plus le Moyen Age. Schuffenecker devient son confident. Il séjourne à Pont-Aven où il fait la connaissance de Renoir.
En 1893, grâce à l’aide financière de son mécène Antoine de la Rochefoucaud, il part pour Constantinople. Il se fixe en Egypte où il se marie et va vivre jusqu’en 1903, avec une interruption en 1896 pour un voyage en Espagne, à Séville, où il fait connaissance du peintre Zuloaga.
De retour en France en 1904, après un séjour à Venise, il rend visite à Cézanne à Aix puis s’installe à Tonnerre en Bourgogne.
Il séjourne encore à Pont-Aven en 1939-1940 et c’est à Paris, dans son atelier du 15 quai Bourbon qu’il meurt en 1941, laissant un œuvre peint considérable.
Le record de vente est attribué à Bretonnes ramassant des pommes (85,7 x 54,6 cm), vendu en 2019 chez Sotheby’s pour 1 428 080 Euros.
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