Description
Les propriétaires en ont fait l’acquisition en galerie à New York en Juillet 1972 ;
Si ses mobiles occupent aujourd’hui le top des enchères (plusieurs millions d’euros) et que les sculptures en fer de son célèbre Cirque ont beaucoup fait parler d’elles, ses gouaches demeurent un pan de sa création à ne pas négliger.
Calder prend ses premiers cours de peinture à l’Art Student League de New York ; il est alors marqué par un style réaliste. Cinq ans plus tard, le grand changement s’opère à la faveur de la rencontre avec Piet Mondrian dans son atelier à Paris. L’Américain découvre alors l’abstraction et exprime au peintre néerlandais son envie de «faire osciller» ses rectangles de couleur. Mais il abandonne durant de nombreuses années cette technique, laquelle ne lui permet pas de créer le même mouvement que ses mobiles. Il ne s’y remettra véritablement que de nombreuses années plus tard, une fois la reconnaissance atteinte.
Il cherche alors à rendre en deux dimensions son vocabulaire sculptural à travers une palette de couleurs toujours vives grâce à la gouache, mais se limitant au noir, au blanc, au rouge, au bleu et au jaune : « Les couleurs secondaires et les nuances intermédiaires ne servent qu’à confondre et brouiller la distinction et la clarté », déclarait-il.
De la même manière, ses formes géométrisées se concentrent sur les cercles, les disques et parfois les triangles. Une référence à la nature, au système solaire et ses astres, et à un répertoire fantaisiste qui n’est pas sans rappeler également l’art de Miró…
Sources : Gazette-Drouot
Dimensions : 75 x 105 cm
Vente à prix fixe.
Visible à la galerie uniquement sur RDV.
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